Des hommes et des femmes sur le front de bataille pour l'égalité des chances entre filles et garçons en RDC.
Lis notre histoire pour comprendre que notre motivation est ancrée dans une conviction qui tire origine du bon sens qu'il n'y aurait de véritable justice sociale si les femmes restent en marge de la gouvernace, de l'économie et des stratégies du développement.

Notre inspiration est ancrée dans une forte conviction
SOHUCO-Centre Mama Asome a été créée à la suite d'un défi observé par le fondateur, Monsieur Emmanuel Maneno Magera, éducateur et agent de développement communautaire, lors des opérations électorales de deux avant derniers cycles électoraux en République Démocratique du Congo. En sa qualité de chef de centre électoral, il avait observé ce qui suit :
1. La majorité de la population électorale est constituée des femmes
2. Une grande partie de ces femmes environ 80% ne savent ni lire ni écrire
3. Dans la plus part des cas, leur choix n'était pas respecté par les témoins des parties politiques qui pouvaient les manipuler assez facilement à leur gré
4. Les femmes n'ont pas encore intériorisé l'esprit de la confiance en soi car dans plusieurs cas les femmes candidates n'étaient beaucoup élues même quand les élécteurs étaient en grande partie des femmes
5. Le taux d'analphabétisation était tellement grand qu'il ne pouvait laisser indifférent tout esprit avisé
6. Les débats entre les femmes électrices n'étaient portés sur les fonds des projets des sociétés des candidats pour leur avenir, mais souvent sur des manipulations basées sur les cadeaux reçus ou pas
Face à une telle situation, Monsieur Emmanuel a décidé de créér la Solidarité Humaine au Congo- Centre Mama Asome en vue d'apporter sa contribution et celle de bonnes volontés à l 'éducation continue des femmes et des hommes qui ne savent pas ni lire ni écrire sans leur volonté.
SOHUCO-Centre Mama Asome est née de la vision de changer les pratiques de la société qui mettent la femme derrière les instances décisionnelles en lui privant de son droit le plus légitime à l'éducation et donc de décider de son avenir et de celui de sa famille.
D'autres hommes ont cru à cette vision notamment Abbé Richard Bukedja et Hervé Magaribi qui ont accepté de joindre leurs efforts en vue de doter la femme des capacités tant à travers l'éducation qu'à travers les activités soicoéconomiques en vue de la rendre plus autonome et indépendante comme actrice du changement qu'elle souhaite voir dans sa vie et dans sa communauté pour le bien-être de tous.

